Voilà pour mon compte rendu de l'enregistrement de lundi !
Lundi 4 Avril 2011, 9h30 : Je pars un peu à la bourre de chez moi, avec ma mère, qui a la gentillesse de bien vouloir m’accompagner… Et qui est presque plus excitée que moi à l’idée d’assister à l’enregistrement !^^
Gare de Lille, premier évènement de la journée : Je croise Dominique De Villepin qui marche tranquillement le long du quai, entouré d'une horde de photographes !
Le trajet jusqu'à Paris se passe sans encombre. J’essaye de lire un bouquin pour la fac mais j’ai du mal à me concentrer. Je reçois un SMS de l’agence CLAP, m’indiquant que le rendez-vous est fixé à 16h au Moulin Rouge. Je suis un peu surprise : On m’avait donné un autre horaire lors de la réservation (14h45). Avec le train du retour prévu à 20h58, j’espère que ce changement n’implique pas une fin d’enregistrement trop tardive…
Nous arrivons à Paris. Et je vous passe l'épisode du resto pour en venir directement à l'essentiel : A 13h30 nous sommes devant le Moulin Rouge… Et on ne sait pas trop quoi faire ! Une porte s’ouvre, puis une autre. Les gens entrent et sortent comme dans un moulin… Hahaha !^^ Nous osons donc pénétrer à l’intérieur. Un monsieur imposant vient à notre rencontre. Je me dis qu’il va nous envoyer bouler. Mais pas du tout ! Il nous demande gentiment s’il peut nous aider. Je lui dis que nous devons assister à l’enregistrement d’On n’demande qu’à en rire, et qu’on nous a donnés deux horaires différents. Il m’explique alors qu’il y a eu un changement, que nous enregistrerons d’abord l’émission en direct et ensuite seulement celle du mardi. Il nous garantit que cela ne finira pas après 20h30. Bon, ça devrait aller pour notre train.
Après l’avoir remercié, nous décidons d’aller se poser dans un café juste en face. En bonnes provinciales que nous sommes, nous avons prévu un plan de Paris et nous étudions le chemin à prendre pour se rendre au Sacré Cœur qui se trouve juste à côté. Parce quitte à avoir du temps à perdre à Paris, autant faire les touristes !
Lorsque nous sortons du café quelques minutes plus tard, j’aperçois un petit groupe de personnes devant le Moulin Rouge. Des gens du public seraient-ils déjà en train d’attendre ? Et puis, en les regardant un peu plus attentivement, je me rends compte qu’il s’agit d’humoristes de l’émission qui prennent leur pose cigarette ! Je reconnais Les Lascars Gays, Garnier (sans Sentou), Lamine Lezghad et Jérémy Ferrari ! Là j’avoue que mon cœur s’est un peu affolé : Je ne m’attendais tellement pas à les croiser ! Le feu du passage piéton passe au vert. Ma mère m’entraine : "Viens, on va les voir ! On peut peut-être leur demander un autographe ?" Moi j'hésite. J'ai peur de les déranger. Et puis je n'ai rien à faire signer. Nous traversons et restons à quelques mètres d’eux. Ils commencent à rentrer à l’intérieur. Une vieille dame, venue de je ne sais où, s’approche alors de Jérémy et lui demande un autographe. Il ne reste plus que lui (quel bol j’ai eu quand même !), j’ose alors m’approcher et lui demander à mon tour un autographe. Je lui tends une pauvre feuille blanche et un crayon gris (oui j’avoue c’est la loose^^) il me regarde un peu étonné mais signe sans faire de commentaire. Et puis il accepte gentiment de faire une photo. Avec le recul je me dis que j’aurais pu essayer de dire quelque chose d’intéressant^^ mais sur le coup rien n’est sorti à part : « Est-ce que vous allez venir à Lille ? », question à laquelle il a répondu « j’espère », pas de scoop donc !
Après cette rencontre inattendue, je suis un peu à l’ouest !
15h30, après avoir fait un tour au Sacré Cœur, nous sommes de retour au Moulin Rouge. Cette fois-ci il y a la queue ! Nous nous mettons dans la file. Quelques minutes plus tard une dame et sa fille se placent derrière nous. Tout de suite j’ai senti qu’elles allaient m’agacer ! Avec l’accent snob de celle qui a tout vu, la mère raconte à haute voix qu’on l’a appelée pour lui proposer de venir à l’émission, qu’elle est là pour rendre service, qu’elle fait souvent des émissions comme ça, et que d’ailleurs le lendemain elle va au Bug’s Bunny show !!! Je la regarde du coin de l’œil : elle n’est plus toute jeune mais elle est maquillée comme un pot de peinture. Elle a un chapeau à paillette sur la tête, une mini jupe et des bottes à talon. La voilà qui s’exclame : « Oh regarde, c’est Jamel, qui travaille sur l’émission ! Et ça c’est machin ! Ah mais c’est truc ! Oh ne t’inquiète pas, il m’a vue avec mes bottes et mon chapeau ! » Bouuuuh je lui aurais mis des claques pour la calmer !
Bref, au bout d’un moment, une personne de CLAP passe prendre les noms et les coche sur sa liste. Derrière nous la file s’est agrandie. J’ai un peu de mal à croire que tout le monde va rentrer.
Vers 16h10, on commence à avancer. Les gens entrent par petits groupes. Arrive notre tour. Nous déposons nos affaires au vestiaire et récupérons le fameux petit boîtier pour pouvoir noter les humoristes. Nous montons ensuite les grands escaliers rouges qui se présentent devant nous. En haut, on nous stoppe à nouveau. Deux files sont constituées, nous sommes au début de la deuxième. Madame je passe ma vie dans les enregistrements nous rejoints en courant : « Géniiaaaaaal on est dans les premiers ! ». Et la voilà qui se colle à moi et me pousse presque. Je m’écarte et la laisse se mettre devant moi : personnellement je n’en ai rien à faire d’être dans les premiers !
Enfin on nous fait entrer sur le plateau, par petits groupes à nouveau. Les gens en général sont assez calmes et ne bousculent pas. Il n’y a que l’autre folle pour vouloir entrer sur le plateau avant les autres. Lorsque mon tour arrive, je dois dire que je suis très impressionnée. Ca me fait vraiment bizarre de découvrir l’envers du décor et de voir le plateau « en vrai ». Il faut dire que cette émission je la regarde énormément (peut-être trop) et depuis le tout début. Alors passer de l’autre côté de la télé… c’est étrange. Déjà ça semble beaucoup plus petit ! La scène est vraiment minuscule ! Et puis il y a tout ce qui est hors champ : les caméras bien sûr, mais aussi les boîtes diverses et variées, posées ici et là, c’est un peu le bordel j’ai envie de dire !^^ On se rend compte aussi à quel point le décor est de la pacotille ! Il y a une lumière particulière à l’écran je trouve, qui « embellit ». Les couleurs ne sont pas tout à fait les mêmes… ca me perturbe !^^
Deux personnes nous placent sur les gradins où sont disposés des coussins. Avec ma mère, nous nous retrouvons au troisième rang sur la droite, du côté du pupitre de Laurent Ruquier. On nous demande de nous décaler et de nous resserrer plusieurs fois pour essayer de caser un maximum de personnes. Mais ils sont bientôt obligés de rajouter des chaises sur le côté et derrière les caméras. Pas génial pour ceux qui se trouvaient là, mais au moins tout le monde est rentré (en tous cas j’espère !).
A 17h, tout le monde est placé, je me demande ce qu’on va bien pouvoir faire avant le direct de 18h. Un chauffeur de salle nous prend alors en main. Il demande à ceux venus en groupe de se manifester et de dire d’où ils viennent : Il y avait notamment un groupe de 40 personnes qui venaient de Dordogne. Il nous explique ensuite comment se servir du boîtier pour noter, et nous donne quelques conseils pour le déroulement de la soirée. Enfin il demande à des personnes du public de venir chanter. C’était assez drôle, surtout quand la dernière a imité Sylvie Vartan !^^
17h45, Laurent Ruquier fait son apparition sous les applaudissements du public, suivi de Catherine Barma. Lui nous salue, pas elle. Il dit qu’il a cru comprendre que certains venaient de province, demande d’où exactement… puis s’en va. Lorsqu’il revient, c’est pour nous présenter les membres du jury : Jean Benguigui, Patrice Leconte et Catherine Barma. Si les deux premiers sourient et font un signe de la main lorsque leur nom est prononcé, La Catherine ne décoche pas un sourire. Décidément, elle n’a pas l’air plus sympathique en vrai qu’à la télé ! Et j’avoue avoir été un peu déçue par Laurent Ruquier. Non pas qu’il ait été désagréable, mais je m’attendais à ce qu’il se montre plus… chaleureux. Il se tournait vers nous parfois pendant les pauses, comme s’il voulait nous dire quelque chose mais ne savait pas vraiment quoi… Et il se contentait en général de lancer : « Ca va, vous votez bien ? » ou « Vous mettez des bonnes et des mauvaises notes ? ». Mais je salue le professionnel qu’il est ! Parce que je voyais ce qu’il y avait sur le prompteur et je peux vous dire qu’il improvise pas mal !
Bref, revenons à nos moutons : L’enregistrement de la première émission !
Il est 18h et le top est donné ! Ouh ça fout la pression. Laurent présente les humoristes du soir : Garnier et Sentou, Arnaud Cosson et puis je ne me rappelle plus du nom des deux premiers…
Je ne vais pas raconter l’émission en détail, je pense que vous avez vu tout ce qu’il fallait voir à la télé. En tous cas j’ai beaucoup plus ri que je ne le fais d’habitude lorsque je suis devant mon écran ! Sans doute l’effet de groupe : Quand quelqu’un s’esclaffe à côté on a envie de rire aussi. Mais je dois bien avouer que ce n’était pas une émission exceptionnelle.
Fin de la première émission. Les artistes et le jury quittent le plateau. Moi je commence à avoir mal au dos et décide d’aller faire un tour aux toilettes. Mais on ne circule pas comme on veut ! On passe d’agents de sécurité en agents de sécurité, chacun communiquant avec l’autre à l’aide d’un petit micro pour savoir s’il peut me laisser passer. Ce qui donne des trucs assez marrants du style : « John, les toilettes ça donne quoi ? Je répète, John les toilettes ça donne quoi ? »^^ Enfin j’arrive à destination et je comprends le problème : Deux toilettes pour tout le monde, c’est peu !
Je regagne ma place, et quelques minutes plus tard Laurent et le jury sont de retour : place à l’enregistrement de la deuxième émission !
Contrairement à la première, je ne suis absolument pas au courant du programme. Je me dis qu’ayant vu Les lascars gays, Lamine Lezghad et Jérémy Ferrari devant le Moulin Rouge, ils devraient tous faire au moins une petite apparition sur scène.
Laurent Ruquier présente les humoristes du jour : Mr Fraize est là. J’avais vu son premier passage, que j’avais trouvé génial. Je suis donc ravie d’assister à son retour. Sacha Judazko est là également, ainsi que Constance et Arnaud Tsamère. Je suis ravie de ce « casting » ! Et j’attends avec impatience le sketch annoncé en groupe !
Pour ceux qui ont vu l’émission, je ne sais pas ce que vous avez pensé de Mr Fraize. Mais moi sur place j’ai vraiment énormément ri !
Après c’est vrai que Sacha Judazko et Constance n’ont pas été excellents.
Mais heureusement l’émission s’est terminée en beauté avec le sketch de groupe : 9 humoristes « pensionnaires » d’un coup, je ne pouvais pas espérer mieux ! (Par contre ma mère qui est fan de Babass était très déçue !^^).
Petite anecdote, le sketch en groupe a du être interrompu au bout de quelques secondes par un technicien, parce que Constance, qui venait de passer en solo, n’avait pas eu le temps de se changer en Eve. Laurent Ruquier s’est un peu énervé, et a fait comprendre aux techniciens que « ce n’était pas malin » d’interrompre un sketch, et qu’il aurait préféré qu’on lui dise de ne pas le lancer tout de suite. On a bien vu qui était le patron !
En tous cas j’ai trouvé ce sketch vraiment génial, et je n’ai pas trop compris les notes du jury.
Fin de la deuxième émission. Le tournage a duré plus d’une heure, il est 20h15. J’aimerais m’attarder pour voir si les humoristes restent un peu. J’avoue qu’un petit autographe d’Arnaud Tsamère ne me déplairait pas. Mais vu l’heure, c’est impossible. Nous nous dirigeons rapidement vers l’entrée pour récupérer nos affaires. Et finalement nous sommes à la gare du nord un peu en avance. Dans le train, je repense à tout ce qu’on a vu. C’est vraiment étrange de pouvoir assister à tout ça, de voir en vrai ces humoristes que l’on voit tous les soirs à la télé. C’est beaucoup d’attente, mais j’ai trouvé que ça valait le coup !
22h19. Le train entre en gare de Lille. Fin de l’aventure Parisienne. A quand la prochaine ? J'aurais presque envie d'y retourner !